mardi 19 octobre 2021

Oculorum #CARMELINETAIELLOPHOTOGRAPHER

Avant-propos 



Nous sommes soumis à un flux continuel d’images qui s’intègrent à notre à notre vie quotidienne. Télévision, Internet, dans la rue ou chez le médecin, elles façonnent nos représentations du monde et conditionnent nos rapports avec l’autre, contribuant ainsi à produire 8 milliards de subjectivités renforcés par les présupposés propres à chaque culture. Toute image n’est pas neutre et a une résonance différente en chaque individu, et peut renforcer, modifier ou atténuer l’arsenal de ses préjugés. L’univers perceptif apparaît alors dynamique et infini, se recomposant sans cesse sous l’effet de l’action conjuguée et co-constitutive des images, des sensibilités et des catégories intellectuelles préconçues. Les images des attentats du 11 septembre 2001, par exemple, ont suscité la terreur ou la joie, rarement l’indifférence. Elles ont permis à un événement chargé de sens d’infiltrer l’intimité de la conscience de chacun et de façonner l’opinion.


Mais les images ne constituent pas qu’un facteur de division ou de polarisation. Comment expliquer que des milliers d’individus appartenant à des âges, des sexes, des nations et des cultures différentes puissent aimer les mêmes images sur Instagram ou Facebook ?  Existe-t-il un « quelque chose » d’universel véhiculé par des images qui transcende les barrières mentales et la souveraineté apparemment totale de l’individualité ? 


Je suis photographe depuis 30 ans et, lors de mes expositions, j’ai souvent été frappée par les commentaires des visiteurs et par leurs interprétations respectives. Lorsqu’un artiste expose, et donc s’expose, il soumet une vision du monde personnelle qui rencontre l’œil et l’esprit des visiteurs, qui proposent à leur tour leurs visions et viennent ainsi ajouter au travail individuel de l’artiste la somme de leurs subjectivités, s’appropriant ainsi l’œuvre présentée qui s’enrichit ou s’appauvrit du regard de l’autre. 


Mon œuvre témoigne à la fois de cette infinité perceptuelle mais, au-delà de nos différences, souligne l’unité du genre humain


Carmeline Taiello















 

mardi 5 octobre 2021

OCULORUM CARMELINE TAIELLO







Carmeline Taiello 




#carmelinetaiello, #carmelinetaiellophotographer, #oculorum 

OCULORUM


Nous sommes soumis à un flux continuel d’images qui s’intègrent à notre vie quotidienne. Télévision, Internet, dans la rue ou chez le médecin, elles façonnent nos représentations du monde et conditionnent nos rapports avec l’autre, contribuant ainsi à produire 8 milliards de subjectivités renforcés par les présupposés propres à chaque culture. Toute image n’est pas neutre et a une résonance différente en chaque individu, et peut renforcer, modifier ou atténuer l’arsenal de ses préjugés. L’univers perceptif apparaît alors dynamique et infini, se recomposant sans cesse sous l’effet de l’action conjuguée et co-constitutive des images, des sensibilités et des catégories intellectuelles préconçues. Les images des attentats du 11 septembre 2001, par exemple, ont suscité la terreur ou la joie, rarement l’indifférence. Elles ont permis à un événement chargé de sens d’infiltrer l’intimité de la conscience de chacun et de façonner l’opinion.

Mais les images ne constituent pas qu’un facteur de division ou de polarisation. Comment expliquer que des milliers d’individus appartenant à des âges, des sexes, des nations et des cultures différentes puissent aimer les mêmes images sur Instagram ou Facebook ? Existe-t-il un « quelque chose » d’universel véhiculé par des images qui transcende les barrières mentales et la souveraineté apparemment totale de l’individualité ? 

Je suis photographe depuis 30 ans et, lors de mes expositions, j’ai souvent été frappée par les commentaires des visiteurs et par leurs interprétations respectives. Lorsqu’un artiste expose, et donc s’expose, il soumet une vision du monde personnelle qui rencontre l’œil et l’esprit des visiteurs, qui proposent à leur tour leurs visions et viennent ainsi ajouter au travail individuel de l’artiste la somme de leurs subjectivités, s’appropriant ainsi l’œuvre présentée qui s’enrichit ou s’appauvrit du regard de l’autre. 

Mon œuvre témoigne à la fois de cette infinité perceptuelle mais, au-delà de nos différences, souligne l’unité du genre humain